Varanasi, le berceau de la religion hindou
- Varanasi
- 31 mai 2017
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Quand un hindou décède, son corps est lavé par ses proches puis emmené par les hommes membres de sa famille (les femmes n'assistent pas à la cérémonie).
La tradition veut que le, ou les fils, se rase la tête et se vêtisse de blanc durant 13 jours et il est courant de les croiser dans les rues (c'est la même tradition au Népal).
Le corps du défunt est posé sur un lit de bambou et transporté sur les épaules des hommes dans les rues de la ville jusqu'à arriver au crématorium, situé au pied du Gange, à l'air libre. De là, on y observe en silence une dizaine d'autres corps déjà enflammés par la flamme du feu éternel.
Le feu éternel est une flamme qui n'a jamais été éteinte depuis 3500 ans, surveillé 24h/24 par les gardiens de génération en génération. Ce feu est sacré et il est primordial qu'il persiste sous n'importe quelle intempérie. Pour leur religion, être brûlé par cette flamme amène à une meilleure vie future.
Ainsi, avant d'être brûlé, le corps est soigneusement lavé dans le fleuve du Gange le lavant de ses pêchés ("Mother Ganga", car ce fleuve représente l'une de leurs nombreuses divinités). Puis, après une dernière prière devant le défunt, le corps est brûlé durant 3 heures environ et ses cendres seront jetés dans le Gange. Le Gange est très sacré dans la religion hindou car il lave les pêchés du défunt et permet une meilleure réincarnation.
Il existe des exceptions, les femmes enceintes ainsi que les holi mens ne seront pas brûlés et leur corps sera directement envoyé au Gange, attaché à un rocher. Les femmes enceintes contiennent un bébé qui n'a pas encore eu de vie humaine donc le corps sera directement réincarné en humain. (Pour les holi mens, voir page inde, holi mens).
Une autre exception assez curieuse est les personnes décédées par la morsure d'un serpent sont eux aussi dispensés de crématorium car la fumée envenimée porterait atteinte à tous ceux qui la respirent.
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